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janvier 14, 2025Dengo à Montmartre : quand le chocolat brésilien squatte la butte avec un accent carioca
Par Stéphanie & Henry, chroniqueurs chocolatées et amateurs de sacrilèges sucrés...
Ah, Montmartre ! Ce quartier où les touristes se prennent pour Amélie Poulain, où les escaliers te font regretter ton abonnement Netflix, et où les crêpes Nutella coûtent plus cher qu’un loyer à Paris 1er. Et puis, au milieu de ce chaos romantico-touristique, une boutique qui débarque comme un OVNI : Dengo, la chocolaterie brésilienne qui a décidé que le cacao amazonien méritait mieux que d’être relégué au rayon "exotique" des supermarchés.

L’arrivée d’un OVNI chocolaté dans le 18e
Imaginez : tu montes la rue des Saules, tu évites un peintre qui te propose un portrait "à la Picasso mais en pire", et BAM. Une façade noire mate, minimaliste, avec juste "DENGO" en lettres dorées. Pas de moulins rouges, pas de cœurs en sucre, pas de "I ❤️ Paris". Non. Ici, on te regarde dans les yeux et on te dit : "Bem-vindo, agora você vai provar chocolate de verdade." (Traduction approximale : "Bienvenue, maintenant tu vas goûter du vrai chocolat, mon coco.")
Le concept ? Du cacao qui ne rigole pas
Dengo, c’est pas une chocolaterie. C’est une révolution agricole en barre de 70 %. Ils travaillent directement avec des petits producteurs brésiliens (Bahia, Pará, Espírito Santo), payés au juste prix, sans intermédiaires qui se goinfrent sur le dos des cabosses.
Résultat : un cacao qui a du caractère, du terroir, et qui te fait comprendre pourquoi les Belges n’ont pas inventé le chocolat (ils l’ont juste… colonisé, quoi).

Le test gustatif (aka "j’ai sacrifié mon régime pour vous")
J’ai goûté. J’ai pleuré. J’ai racheté.
- La tablette 70 % Bahia : intense, avec des notes de fruits rouges et une pointe d’acidité qui te fait dire "mais c’est du vin, ça ?". Non, c’est du chocolat. Mais du vrai.
- Le brigadeiro revisité : oublie la boule de lait concentré sucré de ta grand-mère brésilienne. Ici, c’est un brigadeiro gourmet, roulé dans du cacao pur, qui fond en bouche comme un baiser volé sur la place du Tertre (mais en moins collant).
Le chocolat chaud "à la brésilienne" :
- épais, noir, presque indécent. On te le sert dans une tasse minuscule. Tu bois. Tu comprends la vie.



Les prix ? On ne va pas se mentir
C’est pas donné. Une tablette de 80 g tourne autour de 8-10 €. Mais franchement, quand tu sais que :
- le cacao vient direct de la ferme,
- les emballages sont en papier recyclé made in Brésil,
- et que tu fonds littéralement en la mangeant…
…tu te dis que c’est moins cher qu’une thérapie.
Le twist montmartrois
Le meilleur ? Dengo a ouvert juste à côté d’un magasin de souvenirs qui vend des tours Eiffel en plastique. Le contraste est tellement violent que j’ai éclaté de rire devant la vitrine. D’un côté : du made in China fluo. De l’autre : du cacao traçable jusqu’à l’arbre. Montmartre, t’es schizo, mais t’es belle.
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Stéphanie & Henry
Verdict final
Si tu passes par Montmartre, oublie le Sacré-Cœur cinq minutes (il bouge pas, promis) et va chez Dengo. Prends une tablette, un brigadeiro, et assieds-toi sur un banc avec vue sur Paris. Mange lentement. Laisse le chocolat te parler avec son accent brésilien.









